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Depuis l’origine des temps, tout est éphémère, rien ne dure toujours. La vie offre un cadeau merveilleux systématiquement livré avec une date de péremption. Personne ne s’est jamais plaint du présent incroyable jusque très récemment dans l’histoire de la planète, avec l’apparition des humains. D’après bon nombre de philosophes éminents, l’homme est le seul être vivant à être aussi conscient de lui-même et de sa propre fin. Comment mener une vie heureuse
n vit… comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore… chaque jour est l’inconsciente répétition du précédent : on mange autre chose, on dort mieux, ou moins bien, on baise quelqu’un d’autre, on sort ailleurs. Mais c’est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustré pour l’éternité, soit on y parvient et on se rend compte qu’on s’en fout. Et puis on crève. Et la boucle est bouclée. Quand on se rend compte de ça, on a singulièrement envie de boucler la boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège. Mais on a peur. De l’inconnu. Du pire. Et puis qu’on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose. Sinon, on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame de rasoir jusqu’à ce que le sang gicle… C’est vrai. On aurait pu. Tu sais. On aurait pourtant pu s’aimer sans en crever. On aurait pu essayer d’être un couple d’une niaiserie rare, il paraît que l’amour rend con, on aurait eu une excuse. Se cacher dans des petits endroits secrets pour se bécoter, parce que bien sur, pas de sexe, ou alors ne surtout pas en parler, c’est méga tabou une vraie relation d’amour. On pourrait aussi devenir une bande de vaseux pathétique à se regarder dans le blanc de l’œil pendant une éternité, s’écrire des mots doux et se faire des sourires douteux de mièvrerie. Oh oui, ce que ça serait beau ça aussi… Mais j’avoue que ça n’aurait aucun intérêt. Quand on aime, c’est pour mourir d’amour. C’est pour se brûler les sens jusqu’au petit matin et regretter ensuite. C’est se cracher au visage et croire qu’on ne s’aime plus et se jeter l’un sur l’autre comme si le monde allait s’écrouler et qu’on voudrait pas crever ailleurs que dans nos bras. Dans nos étreintes de satin, à hurler à la pleine lune, nos maux d’amour. C’est se mentir et se dire qu’on arrête de se voir. C’est pleurer. Annoréxier sa vie de nos mensonges. Vomir l’hypocrisie de quand on se croise dans la rue. C’est se croiser et se sourire comme si de rien n’était. Tu vois, comme ça, ça serait le summum de l’hypocrisie, on pourrait presque dire de l’horreur, parce qu’on le ferait, par jeu, de s’arracher le cœur à pleines mains, avec une volonté terrifiante de souffrir plus que l’autre, de se mordre au cœur avec froideur comme si rien n’était vrai, ou plutôt comme si on avait voulu que rien ne soit vrai tout en sachant qu’on ne pourra que crever si c’était un rêve.
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